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le blog de tom

17 avril 2006

fleme et vacances, le cocktail de la non écriture :)

Bon c’est vrai, j’ai été trop long la dernière fois...
Du coup, je vous ai laissé le temps de digérer tout ça avant de remettre le couvert...
Malheureusement, ma flême légendaire a repris le dessus et, passé un certain temps, l’idée même de vous raconter tout se qui se passe me plongeait dans une profonde angoisse : moooon dieu, par quel bout commencer, comment ne pas en rajouter, dire l’essentiel sans en faire trop, afin que même les plus rebutés à la lecture d’entre vous puisse venir à bout des pavés que je n’arrive pas à condenser... Et je constate qu’une fois de plus, je n’arriverai pas à faire mieux. Trop à dire. Pas assez d’esprit de synthèse. Tant pis pour vous !
Il y a donc quelque chose comme cinq semaines que je n'ai pas écrit. Pfffff... Non définitivement non, cette fois-ci je ne pourrais pas tout raconter. Avec la promesse de pas faire traîner autant la prochaine fois, en essayant de croiser  les doigts le moins possible ☺
Commençons par le chiant. Le boulot ☺ Ben oui, hein, je ne suis pas venu quatre mois en vacances quand même. D’un point de vue interpersonnel, ça se passe toujours très bien, les gens sont adorables, à l’écoute, prêts à déconner de temps en temps, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambiance n’est pas stressée, même quand les dates butoirs le voudraient. D’un point de vue travail, par contre, je me demande un peu ce que je fais là... J’était venu  faire des programmes européens, pour être vague, mais il se trouve qu’il n’y a du travail que pour un, et encore, Tom se la joue cool, c’est certain. Pour moi, ben... il faut que je fasse des pieds et des mains pour en trouver, du travail. Mais quand j’en ai, c’est sympa. En gros, je dessine du parcellaire et des plans-masses sur des zones vierges où le propriétaire est unique donc à peu près sans contraintes d’autant plus que l’environnement immédiat des zones conçues n’est quasiment pas être pris en compte. En clair, chaque fois que j’essaye de poser des questions ou de comprendre le contexte de ce que je dois dessiner, on me fait remarquer que mes questions sont pertinentes et qu’ils n’en savent rien, ce qui fait quand même très peur... Mais bon, j’ai fait un « lotissement, centre de vie » pour un millier d’habitants, et là, je devrais commencer demain une zone du même type pour dix mille... Ouais, c’est plus la même échelle, ça me fait un peu plus peur, mais bon, un peu de confiance en soit que diable ! Et puis j’ai décidé de prendre les choses du bon coté : puisque le travail est rare, je vais me concentrer le plus vite possible sur mon mémoire pour la collecte des informations et les fastidieux débuts de la rédaction, ce sera toujours ça de fait pour plus profiter de cet été !!!
La vie sur le campus... C’est super. Vraiment. Nos colocs sont des perles et on s’entend à merveille (je vous l’ai peut-être déjà dis je ne m’en souviens plus) mais ce qui est certain c’est qu’on passe beaucoup de bon temps ensemble même si Katka est en pleine période de dernière(s) ligne(s) droite(s) pour valider son diplôme. Heureusement dans 10 jours c’est fini et on va pouvoir pleinement profiter de l’arrivée des beaux jours avec eux et leurs amis, même si ces derniers sont (ou croient être) moins à l’aise avec leur anglais ce qui ne simplifie pas bien sûr, mais rare sont ceux qui ne me reviennent pas. Vivement les barbecues sur Mlynska dolina, donc !
Concernant la langue, je pense que je fais des progrès, notamment en compréhension. En tout cas je m’applique à répéter dès que possible ce que je comprends et ce que je connais pour essayer de ne pas perdre. Je me suis mis à regarder la télé en slovaque aussi. Et les films, des fois, en anglais sous titré slovaque ou tchèque, c’est hyper efficace pour deviner des mots !!! En tout cas c’est rigolo d’apprendre une langue. Je ne sais pas si ce sera utile mais c’est une jolie expérience, j’espère avoir l’occasion, au moins une fois d’en ré-apprendre une autre !!!
Puis pour les activités du week end... Ben on boit toujours autant. Puis on sort. Je vais même des fois en boîte avec Tom. Plus pour le suivre dans ses quêtes de meufs que pour la musique d’ailleurs, qui me tape toujours autant sur le système après un certain temps, mais bon, bien chaud, bien d’humeur à rigoler, on n’y pense plus vraiment... Je commence à maîtriser correctement le centre, les magasins et les bars sympas, l’orientation dans le tissu médiéval (même si ce n’est pas bien dur c’est quand même très petit) et sur les autoroutes, on a fait quelquefois des petites balades sur les collines avoisinantes... Tranquille.
Ah oui, j’oubliais presque, on est allé à Budapest il y a quelque temps, genre tout début avril. On est pas restés longtemps à vrai dire mais c’est une jolie ville, on a simplement pu se rendre compte de son étendue grâce à une colline au milieu de la ville, au bord du Danube... C’est bien simple, j’ai compris ce qu’à perte de vue signifiait. Et quand on se rend compte de la petitesse de la ballade effectuée en cinq heures, on peut se prendre à imaginer ce que pourrait être une traversée piétonne de la ville... Je ne veux pas m’avancer outre mesure mais je crois bien que la superficie vaut largement si ce n’est dépasse celle de Paris...
A Budapest, on y a été avec un pote de Tom qui est venu une semaine, je crois qu’il a bien apprécié le coin, en tout cas, le moins qu’on puisse dire c’est que ces deux là ont fait un véritable marathon : En six jours, ils ont réussi à voir une fois Budapest, deux fois Vienne et trois fois Bratislava, un nombre incalculable de bars et de boîtes, et probablement moins de 20 heures de sommeil en tout !!! Je ne sais pas comment ils ont fait... Autant vous dire que Tom a mis plusieurs jours à s’en remettre ☺
Et puis, jusqu’à ce matin, ma chérie était là... C’était mon tour d’être en vacances et c’était vraiment bien d’être de nouveau à ses côtés. Et ce matin, l’aéroport a été vraiment dur à surmonter... Mais bon. Le plus dur est fait, d’autant plus qu’on va, peut-être, se retrouver ailleurs un de ces week-ends des deux prochains mois. J’espère. Je ne vais pas tout vous raconter, là, soyez en sûrs, mais je peux quand même vous dire qu’on a barulé dans la montagne et qu’on a vu de très jolis endroits, des petites villes, des villages, des châteaux, des montagnes, des lacs, des bars, des restos, des hôtels... Mais surtout elle.
Allez, Tom, la vie continue !

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12 mars 2006

Alors, 15 jours sans nouvelles... je vous manque ?

Allez, dites moi oui ! Ca me ferait plaisir ☺
Ben écoutez, si je ne vous ai pas donné de nouvelles, ce doit être parce que j’ai l’impression que les choses rentrent dans la normalité... On s’adapte vite, en fait.

La vie suit son cours. Métro, boulot, dodo. Enfin presque. En ce qui me concerne et qui me fait plutôt tout bizarre, c’est plutôt bouchons, boulot, abdos et enfin, bien mérité... le dodo.
Ce qui finalement ne laisse pas tant de temps que ça pour faire le touriste, mais je le savais, avant de venir, que je ne venais pas en vacances mais pour TRA-VA-ILLER (oh lala, ces mots m’écorchent encore... mais ça va passer. De toutes façons j’en ai pris pour 40 ans alors autant que je m’habitue tout de suite).

J’ai quand même eu le temps de visiter deux gros centres commerciaux ☺ Quelle honte ! Vive les visites culturelles ! Toujours est-il qu’ils n’ont rien à nous envier quand il s’agit de créer des temples de la consommation, je n’en avait jamais vu d’aussi clinquants, d’aussi puants de fric, de bêtise et de vulgarité. Un vrai bonheur ! Plein de spots, de teasers, de fringues et de pompes (toutes ces pompes... il faut vraiment que je me retienne le porte monnaie pour pas en acheter des paires et des paires !), et, chose peu commune chez nous, en tout cas je crois, ils ont allié la composante temple du sport, c’est à dire que des gens sont dans les vitrines en train de pédaler dans le vide sur des faux vélos en regardant passer les c..., pardon les passants, on croise des tables de ping pong, des centres thermaux avec piscine, saunas, massages et tout le toutim et, bien entendu, des patinoires. C’est même probablement la première chose qu’ils ont du mettre, vu le succès que ça a, la culture du ice hockey.

Ce jour-là (c’était le deuxième centre commercial), j’était avec des potes du boulot, et on était venus exprès pour ça. Je ne m’attendais pas à faire mes premiers pas sur des patins à glace au beau milieu d’une galerie commerciale surchauffée par l’accumulation des chaires humaines ! Eh bien je dois vous dire que j’était plutôt fier de moi. Au début, en voyant tout ces Slovaques foncer à toute allure, faire des feintes et se faufiler, je dois dire que je n’en menait pas large et que je n’osait pas vraiment m’élancer. C’était ma première fois ! Rendez-vous compte, ça doit être une sorte d’incongruité, pour eux, de voir un grand con de 25 ans qui n’est pas encore monté sur des patins, penché en avant et le cul en arrière, tétanisé au milieu de la foule véloce... Je suis pas tombé. Concentré, j’ai fait mes tours, comme tout le monde (quel intérêt peut-on d’ailleurs trouver à tourner tous ensemble, en rond, pendant des heures... peut-être une sorte de communion semblable aux matchs de foot, où des milliers de personnes sont en même temps concentrés sur un même point noir et blanc, pendant une heure et demi... Décidément la religiosité moderne me laisse pantois), comme tout le monde donc, je m’égare dans des réflexions hors de propos, et JE-NE-SUIS-PAS-TOM-BÉ. Non, non, vraiment, fier.

Je me rends compte que je pensais ne pas avoir grand chose à dire et qu’une fois de plus ce mail va être trop long pour que vous le lisiez juste qu’au bout. Qu’importe. Ce qui m’amuse, c’est plus d’écrire que d’être lu. Quand ça vous fatigue, jetez donc moi ce torchon de faux scribouillard à la poubelle ! Réglé ! On en parle plus ! De toutes façons, je pourrais toujours vous raconter en rentrant. Même si, connaissant la situation, je m’imagine déjà dans la peau de Romain Duris, après une année à Bracelone, et qui ne trouve qu’à dire à sa mère : « C’était super » « C’est tout ce que tu me racontes ? » « Tu veux qu’j’te racontes quoi ? ». C’est exactement ça. Tout est là, prêt à être livré mais la masse est trop grande. Alors ça bouchonne à la sortie. Ce qui me ramène à moi moi moi, moi-je : si je vous écris, en fait, c’est simplement pour être peinard cet été. En tout cas pour ceux qui n’auront pas lâché le fil ☺

Sinon, probablement plus intéressant mais moins rigolo, hier j’étais à Vienne. Pour les ignares en géographie européenne (notre belle patrie), ces deux capitales sont situées à moins de 50kms. Et c’aurait donc été un scandale de pas y aller, non ? (D’ailleurs, ce n’est pas la seule capitale proche de la Slovaquie. Les excursions sont donc loin d’être finies ☺) Je n’ai pas regretté. Mes pieds oui. Marche à fond de ballon toute la journée sur du bitume c’est quand même pas facile à assumer quand on passe l’essentiel de son temps son cul collé sur une chaise devant un ordinateur au boulot. Mais vraiment, une putain de belle ville. Ouhalla. Je vais pas vous faire le coup des clichés sur l’architecture viennoise, mondialement réputée, ces ronflonflons qui débordent de partout jusqu’à les vomir puis les ignorer. Et alors tout ce passe mieux. Parce qu’on peut se mettre à regarder aut’chose. Notamment les gens. Je vais pas jouer aux clichés, hein, les Viennois ressemblent à ci, à ça, mais quand même. Y’a comme un je-ne-sais-quoi dans l’air. Une culture, un art de vivre, je sais pas trop. Bien sûr, ce ne sont que des impressions, mais une certaine classe flotte. Un style, une attitude. Tout le monde. Les jeunes comme les vieux (les vieilles surtout, une classe remarquable, très souvent), les riches comme les moins riches, les babas cool comme les hommes d’affaires, on sent que cette ville à une tradition d’ « éveil », de culture, je sais pas si je suis bien clair... Et je ne sais pas vraiment comment le dire. La classe, quoi, j’ai trouvé. Chan-mé.

En tout cas, je n’ai pas été déçu par ce pour quoi je suis venu ici. Hundertwasser. Alors pour ceux qui ne connaissent pas, ce bonhomme est un Viennois (sans chocolat, il fallait bien je la sorte ☺), peintre et architecte, écologiste et à mon sens visionnaire. Pour lui, la ligne droite est une abbération, une invention de l’homme pour contraindre la Nature. Ce qu’il ne souhaite pas. Il estime aussi que tout n’est que moisissure, à terme. Que les plantes doivent vivre avec les hommes car elles nous apportent beaucoup, ne serais-ce que l’air que l’on respire. Que l’homme est constitué de plusieurs peaux, et qu’il convient d’habiller chacune d’entr elles. Oui, bon d’accord, c’est un allumé. Mais cet allumé a eu l’opportunité de traduire dans la pierre ces idées, notamment à Vienne, où il a créé la KunstHausWien (maison de l’art) ainsi qu’un immeuble locatif et son environnement immédiat, rues et commerces. Donc, fier de tous ces principes, des arbres sont plantés dans les maisons, le sol est plein de bosses, pas une symétrie, des mosaïques superbes et abstraites partout, sur les murs bien sûr, mais aussi sur le sol gonflé, dans la rue, sur les façades... C’était bien. J’était bien. J’y serais bien resté ☺

Bon ça commence à faire un peu long non ? Alors je vous passe, les péripéties professionnelles (pas de travail pis plein de travail, enfin du dessin, rdv avec des investisseurs, je me sens plus confiant) et non professionnelles (nouveaux potes à la résidence universitaire, soirées plus ou moins arrosées, découverte des places to be, crémaillères et tout et tout) qui finalement n’ont pas plus d’intérêt que ça. Je suis simplement une personne qui arrive dans une nouvelle ville quoi !

12 mars 2006

Premiers pas dans la culture slovaque...

Vendredi soir, soirée avec les colocs et leurs potes. Vlado nous a emmené dans un petit bar sur le campus. Ces deux-là sont une mine de renseignements importants sur l’organisation des choses sur le campus. Comme en ville où les bars et les restos se trouvent souvent dans l’arrière cour où il faut s’aventurer avant de voir un signe, dans le « grand ensemble » universitaire ou l’on habite, il faut savoir pour trouver. Petit sentier dans le noir pour arriver sur l’arrière d’un bâtiment, une porte normale, peut être un peu plus large, et dedans un pub, entre métal et irlandais, plein de gens... C’est rigolo comme on a l’habitude, en France d’être guidé par les affiches, les promotions, les panneaux pour trouver des choses. Autre exemple du même genre, on trouve à l’intérieur des gros bâtiments d’habitations des magasins ouverts 24/24, des salles de sport, des laveries... Mais rien d’écrit ☺ On a de la chance de ne pas être seuls dans l’appartement, on aurait mis beaucoup plus de temps pour découvrir.
Bref. Bar vendredi soir. Et donc là, deuxième point très important de la culture : l’alcool. On a gouté de super bonnes bières slovaques, des goûts bien prononcés, variés, bien. Et la borowitchka. C’est un alcool de sapin je crois. J’ai dégusté... le lendemain, quand mon corps ne voulait plus rien accepter.
Des alcools forts, genre 40 %, j’en ai goûté plein depuis vendredi ! Là on est donc partis au ski avec ma « patronne » de 27 ans, dans sa région d’origine. Ça veut dire qu’elle connaît tout le monde ici. On dort dans l’hôtel resto de son pote, ya plein de monde genre son frère et ses momes, ses potes... Ca fait quasi une vingtaine de personnes. Et tous ces gens sont des guerriers. Je vous le dit, des guerriers que rien arrête lorsqu’il s’agit de boire. On est arrivés hier soir et on a passé la soirée avec de rusovska, ou un truc comme ça. Liqueur de poire. Mais sans mélange cette fois hyper plus facile, faut prendre des bonnes habitudes quand même... Mais alors plein, et personne n’était de reste, sur la douzaine de personnes qui buvaient ensemble. C’est moi qui ai le moins bu, cette fois-ci, et j’étais bien bourré, j’ai du prendre facile une demi bouteille... Et j’ai dû passer mon temps à refuser, c’était le minimum pour pas être impoli, je crois ici...

Des guerriers, je vois dit. Debout sept heures, petit dej saucisses œufs fromage, et dans le minibus qui nous amène sur les pistes, une petite fiole. De la liqueur de prune cette fois. Ils sont bien équipés, quand même ☺ Arrivés sur les pistes, quelques descentes, mal à la tête, on s’arrête au bar... Ben oui quoi faire d’autre ? Forcés à la bière sur les coups de midi. Puis j’ai oublié de vous dire... c’est des demi-litres les doses, quelle question, évidemment. Apres ca une sorte de vin chaud au rhum. Un autre boit un thé aromatisé à la gnôle de je sais pas quoi. Vu l’odeur ya pas qu’une goutte... Un peu après être rentrés (ça devait être quatre heures) On me sort le coup de la gnôle aux herbes aux vertus thérapeutiques. Bières a table vodka ensuite, re bière devant le match de hockey qui est, soit dis en passant, l’équivalent du foot ici. Une sorte de religion d’état. J’en peux plus. Je vais mourir. Si je passe cinq jours comme ça j’ai besoin d’ une semaine vacances pour le remettre de mes vacances. ☺

Sinon, les gens avec qui l’on est mangent à peu près tout le temps et sans règles apparentes, comme la soupe au gouté ou les cacahuètes après le dessert... Bref un drôle de mix dans mon petit ventre tout fragile ☺. Ah ! Pis le slovaque chante... Beaucoup, bourré, tous ensemble, plein de chansons. L’autre soir à la pension où l’on se trouve, un groupe de hongrois, un autre de polonais, mes slovaques et pis nous, deux ptits francais... Il a fallu chanter fort fort fort pour rivaliser mais notre contribution à base de classiques (Champs-Élysées, marseillaise, alouette, frere jacques...) a été appréciée.

Au ski, on fait un peu de pistes puis on se dit tiens ça a l’air pas mal là-bas, on marche un peu (jonctions dans le –petit- domaine, connais pas), on passe avec le forfait et on apprends stupéfait que c’est une autre station ou du moins un  autre exploitant. Ils sont deux, dans la forêt, et se débrouille pour pas se mettre ensemble pour faire un domaine plus petit que Gresse en Vercors, pour les connaisseurs. Pour notre taf, y faut trouver des choses convaincantes pour que les petites communes travaillent ensemble, genre interco qui n’existe pas ici : quand on voit ça on se dit qu’il va falloir être super convaincants...

Enfin, but not least, première immersion dans la langue... Ya pas grand chose qui corresponds mais on s’attelle a la tache. On en est aux essentiels, hein, pas plus ! compter jusqu’à dix, comment ca va, je comprends pas, les noms d’alcools, je sais pas, les insultes, please, mon verre est vide, bonsoir et merci... J’aime bien ça, ça sonne vraiment joli comme langue. Là, c’est vrai qu’on a fait quatre jours d’intensif, mais si on continue sur notre rythme d’aprentissage, je pourrais bientôt écrire dans mon CV : Nié rovorim slovenski allé rozuviem chetko. Évidemment, c’est du phonétique, mais je crois qu’apprendre plus que la parole, ça va être vraiment trop compliqué... A pardon ! Oui bien sur, ca veut dire que je ne parle pas mais que je comprends tout !

Sinon le taf... ben ca va ☺ On a fait ce que Barbora nous a demandé on lui demande des précisions et nous explique qu’elle sait qui faut qu’on prenne le temps qu’on travail plus doucement... et elle nous amène au ski. Elle est bien ma patronne, hein !

12 mars 2006

Ohlala, internet en slovaquie...

Ohlala, internet en slovaquie, c'est un peu comme essayer de pirater la banque de france....
j'apprends plein de mots comme proxy, ftp, socks, IP, TCP, plein de numeros dans plein d'endroits de mon ordi que je connaissais meme pas.... je regarde les "experts" se demener, y'en a pas un qui connait mac, en plus ecris en francais, quelle galere !
Resumé des opérations.
En arrivant au taf, le premier jour on essaye de se connecter. Le pro de l'informatique passe la matinnée entiere sur nos deux ordis pour finalement arriver au resultat que je peux utiliser firefox mais pas msn, pas skype, pas bitttorent, bref aucune autre application. Pas grave. G internet, je peux lire le courrier international, ecrire des mails, faire des recherches, c l'essentiel.
Hier, installation d'internet dans la chambre. Un type arrive avec des outils que j'ai jamais vu, des kilometres de cables, des perceuses, il commence a defoncer les murs, installer des goulottes, un bordel incroyable... Pareil il nous demande des numeros de notre ordis que je suis incapable de comprendre, adresse materielle, ethernet integré, pfffffff.... G mal a la tete rien qu'a le re ecrire, imaginez !!!
Apres le gros oeuvre, on se retrouve avec des prises bizarres dans la chambre, handmade (est ce legal, officiel, je n'en sais rien et ne veux pas le savoir... en tout cas c'est pas bien cher :), et il commence a traficoter dans les ordis. Au final, il nous explique qu'il faut attendre deux heures que le serveur en bas nous reconnaisse... Ce qu'il n'a pour l'instant pas fait... Le truc, c'est qu'il nous a aussi modifié des chiffres...
Et ce matin en arrivant au boulot pas moyen de se reconnecter... Re demande au responsable informatique. Re galere pendant des heures. Il me demande des trucs que je sais pas. Mais on y arrive, en cherchant des infos sur un autre ordi, une fois de plus j'ai rien compris... Au final, c'est a se demander s'il ne faut pas regretter le temps des lettres en papier et des bibliotheques...
Donc ce que j'ai compris c'est que quand je change de serveur fo que je bidouille des chiffres. G tout sur un petit papier que je vais pas perdre.
Question aux experts : pourquoi, en France, quand je veux aller sur internet, je mets le fil (ou mieux, je cherche un wifi) et ca marche ?

Bon sinon, hier c'etait rigolo, on est allé avec des gars de la boite faire du volley, je me suis explosé le pouce mais ca fais plaisir. Tom trepigne que le sol soit glacé, il peut pas courrir. Moi ca me fait un petit repis avant de le suivre, sinon, je vais culpabiliser... Deja que je fais des pompes et des abdos avec lui...

Pis les colocs sont sympas. Kath va bientot etre instit, Vlado travaille sur l'emission de photons lors de la rencontre d'un postron et d'un electron, antimatiere et tou, une tronche, quoi... Ils chopent regulierement un retroprojecteur pour matter des films ca ca va etre cool... On a reperer les magasins importants, on sais faire nos trajets de base en bagnole, les choses s'organisent.... Voila....

12 mars 2006

Les gens ici...

Les gens ici sont serviables et accueillants. Nos « colocs » nous ont offert de nous servir de leur matos pour faire la cuisine, vont s’occuper de nous mettre la connexion internet dans la chambre, on a été présentés à tout le monde au boulot, plein de sourires même pour ceux qui parlent pas anglais, notre tutrice de stage, Barbora, s’est bien occupée de nous pour nous parler des choses bien en ville, elle nous a proposé de venir skier avec elle la semaine prochaine, un ami à elle a une piaule dans les hautes Tatras, c’est super ! On a opté, au boulot, que moi je suis Tom et que Tom, c’est Thomas... vous suivez ?
Pour le taf, il faut commencer par se mettre à jour sur ce qu’est la Slovaquie, aujourd’hui, ses problèmes, ses avantages, ses enjeux... Donc début par potassage du « Slovak Spatial Development Perspective », mais les travaux sur lesquels on devrait être bientôt impliqués sont liés à des thématiques intercommunales rurales (gestion des services publics sur un territoire pertinent) et métropolitaines transfrontalières (deux échelles : Vienne Bratislava et la région plus large qui englobe Budapest, programme INTERREG pour les connaisseurs ☺ ). Bref, découverte de la vie qui nous attends ces quelques 4 prochains mois ☺ J’ai hâte que les choses se mettent en place. Pour l’instant, c’est encore un petit peu la gêne de se sentir un poids pour les gens qui t’entourent mais bientôt, j’espère, on va servir à quelque chose...
A bientôt.

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12 mars 2006

Voyage long long long...

Trois jours à dix douze heures de route c’est quand même pas rien. En même temps je le savais j’avais qu’à prendre l’autoroute et une vraie voiture ☺
Mais on a vu de belles choses sur la route, vraiment, l’Italie baignée dans une lumière jaune, des pentes abruptes en Slovénie et une neige à devenir dingue en Autriche, comme j’en avais j’avais jamais vu, genre DEUX mètres sur les toits, au point que les pompiers avaient envahit la région pour déblayer tout ça... un carnage. Forcément, on a mis les chaînes... sur plus de 100 bornes, imaginez !!!
Bref heureux d’arriver à Bratislava. La ville est quand même pas mal déglinguée, mais on s’y attendait, les villes de l’Est ont probablement toutes plus ou moins souffert... Le centre est super mignon, je saurais pas trop dire, baroque, je crois. Autour, pas mal de projets pharaoniques, digne d’une capitale soviétique, quoi !!
La première nuit on a dormi en ville, on avait repérée une auberge de jeunesse plein centre, forcément pas de place sans réservation... On a pris un autre hôtel « pour jeunes touristes », quand même dans les 35 euros et des brouettes on s’attendait à moins (et l’auberge de jeunesse était quand même super moins chère !). On s’est rendu vraiment compte du prix des appart et des chambres aujourd’hui.... Plein centre, un deux pièces peut facilement monter à 2000 euros, oui, oui, vous avez bien lu ! Je crois donc que nos rêves de grandeur, d’habiter au centre se sont envolés... On attends demain des nouvelles de l’ami de Georges Mercier qui travaille à l’Institut culturel français (très sympa d’ailleurs merci du tuyau !!) avant de se décider à rester en cité U... Bon ça fait un peu peur quand on arrive, la monumentalité des immeubles, en plus il neige encore énorme (ça se dégage paraît-il), c’était pas très rigolo d’arriver là-dedans mais finalement la chambre est très correcte (c’est une chambre pour trois, et on partage un couloir/cuisine et SdB/toilettes avec une autre chambre –un couple- ) donc je pense que pour une trentaine d’euros par mois la solution va finalement être bien. On est en plein cœur du campus, ya tout le minimum de commerces sur place, les bus amènent rapidement et pas cher en ville, pour aller au boulot par contre, ça va être moins facile...
En fait il nous attendaient que demain !! Ce qui nous a permis de profiter un peu de la ville... Ils ont l’air sympa. On va voir ce que ca donne.
Bon globalement ça se passe pas mal même si j’ai le vague à l’âme d’être si loin de Caroline...

A bientôt pour d’ot’ news.

12 mars 2006

préambule

Alors dans cette catégorie, je vais mettre les mails que j'envoie en tir groupé pour donner de mes nouvelles...
Donc forcément les premiers envois ne sont pas à la bonne date !

9 mars 2006

re-free !

Donc je disais... mon métier c'est urbaniste.... et tout ce qui me compose ne peut pas faire partie de ce métier ? Et pourquoi pas d'ailleurs ? Pourquoi cette attitude, ces sentiments, ses aspirations qui me caractérisent ne peuvent pas faire faire parite de ma mnière de travailler et de proposer des solutions ?
Je pense que si. Et même au contraire, je pense qu'il est essentiel de ne pas renier ce qui fait ce que nous sommes dans la nécessaire composante créative et esthétisante de ce métier.
Mais là n'est pas la question :)
La question est surtout aujourd'hui de savoir ce qui délimite mes connaissances et mes compétences, ce qui fait ma spécificité porfessionnelle, son utilité dans le monde des "métiers du territoire", notamment vis-à-vis des géographes, des économistes, des démographes, des designers et j'en passe...
Car ce qui, à mon sens, fait notre différence, c'est de ne rien savoir faire spécifiquement, comme un ingénieur peut le savoir, mais par contre de pas savoir le faire bien.
Oui, oui, oui, si un jour un confrère me lit, il s'en tirera peut être les cheveux, c'est pour cela que je m'explique : on ne sait pas spécifiquement exploite r des statistiques, on ne sait pas parfaitement dessiner, on ne sait pas non plus faire des montages financiers, ni des études de chalandises, des études de structures, on ne sait pas non plus créer un consensus, ni animer spécialement un processus participatif, ni appliquer des flux routiers au dimensionnement de voies, en fait, la seule chose qu'on sache vraiment faire, à mon avis c'est synthétiser. Rendre compatible des logiques qui semblent a priori antagonistes, les archéologues et les constructeurs, les promoteurs et les habitants, les propriétaires et les autorités publiques, et j'en passe et des pas mûres :)

Ce qui a mon sens ne nous laisse pas beuacoup de place. En même temps, je l'avoue, je ne suis encore qu'un pov'étudiant tout plein d'idées et d'idéaux qui n'a encore que très peu touché ce que la réalité est, qui ne vit que dans le monde onirique où tout doit pouvoir trouver un sens et une justification au-delà de la basse matérialité de notre survie.

Et cette révélation là fait peut être perdre tout son sens aux écrits précédents, mais s'ils faisaient preuve d'une certaine autodérision. Non ?

7 mars 2006

Aujourd'hui, c'est free...

Si je commence ce blog aujourd'hui, c'est parce que c'est une journée off au boulot.
Ah lala si je commence comme ca on va rien comprendre...
Alors on va faire le coup des flashs backs, comme dans les films...
On reviens un mois avant, je pars pour la Slovaquie...
Euh non, on reviens six mois avant je commence une deuxieme année de Master Urbanisme et coopération internationale.
Voila.
D'ici c'est bien.
Alors comme le titre le suggere, mon métier, euh, en tout cas je crois, ca doit être Urbaniste international. C'est pompeux, hein ? Je trouve aussi. D'autant plus que je suis pas certain de cerner exactement les limtes de ce que je sais faire et ne pas faire.
Bon, déjà, je sais construire un mur droit. Ouais.... Pas très utile pour un urbaniste, j'aurais mieux fait de faire maçon, ça aurait été mieux si voulais vraiment construire des murs droits.
Après... je sais lire des plans et les dessiner. Bon là c'est plus utile. Le problème c'est que j'ai appris à faire d'abord des plans de maisons, pas de ville. Architecte ? Ben non. En tout cas j'ai pas intérêt de dire, sinon ceux que je connais vont lever la voix... C'est que c'est succeptible, un architecte. Il ne faut pas toucher à son pré carré. Ouh lala... Je sais ce que je dis, j'ai déjà essayé... Vous savez, les soirées entre potes, un peu beaucoup arrosés, où, tout à coup, un sujet envahit les conversations, un sujet en apparence anondin, que vous pensiez même consensuel, et qui se révèle être une bombe polémique. Celui là en fait partie. C'est pourtant bien vrai que les architectes nous mangent notre métier, ils pourraient quand même le reconnaitre...
Ca suffit, je vais faire pareil qu'eux. :)
Bon alors, qu'est ce que je sais faire d'autre ? Ah, tiens, je sais faire à manger, pis j'aime bien ça. Euuuh.... je sais aussi pas faire des calculs mentaux... je sais faire du ski, du surf, du snakeboard, je sais faire pousser des plantes, monter un meuble Ikea, détapisser et peindre un mur, choisir des couleurs, admirer des paires de pompes, lézarder un peu partout et un peu n'importe quand....

Arrêtes Tom !
On t'as déjà dis, ton diplôme c'est Ur-ba-nisme, ton métier c'est ur-ba-niste. Alors, tu sais faire quoi ?
Tout ce que j'ai dis avant, que je fais si bien et avec tant de plaisir, c'est pasça, alors ? Je peux pas m'en servir pour jouer à construire et gérer des villes...

AH PUTAIN C'EST PLUS FREE DU TOUT !!!! J'AI DU BOULOT POUR DEUX JOURS SANS NUIT !!!!!
Je continuerais cette petite introspection plus tard :)

7 mars 2006

Alors on va commencer par le debut...

Bon si je me decide a franchir ce nouveau pas dans les technologies,
c'est qu'il y a une raison (ben oui bien sur, y'a toujours une raison)
pendant quatre mois je suis un peu loin de chez moi (en même temps pas tant que ça, 1500 kms...)
alors je me dis que c'est un autre bon moyen pour donner des nouvelles, qu'en pensez vous ?
On vera plus tard si je me prends au jeu et si je continue de me servir de ce "blog" pour raconter ma vie...
Y'a quand même un petit coté narcissique, dans ce système...
Boh, ça me deplait pas tant que ça... :)
Pis je suis pas obligé de parler de moi...

Ah ouais ! Un truc que je viens de comprendre ! N'importe qui peut me poster des messages en réponse à ce que je dis !
Ca, c'est bien...

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